On en a connu, des héroïnes de fiction bien trop sexy pour être vraies, des Ellen Ripley (Allien), Beatrix Kidow (Kill Bill ) ou ces intarissables James Bond girls. Et des anti-héroïnes faussement médiocres, ces victimes de la vie, à la beauté obstruée par l'oppression sociale. On nous donne à rêver avec les unes, on s'identifie aux autres. Le problème, c'est qu'on ne s'identifie pas toujours aux Bridget Jones, Ugly Betty ou autres candidates au prince charmant.
Une parfaite icône lesbienneEn créant Lisbeth Salander, Stieg Larson - s'en doutait-il? - nous a confectionné une parfaite icône lesbienne...Il faut dire que l'auteur manie bien l'art de faire les présentations: La jeune femme de 25 ans arrive (aussi bien sur le papier qu'à l'écran) les yeux charbonneux, tête baissée, à peine plus bavarde que sa veste en cuir. L'air bagarreur, le regard méfiant de ceux qui en ont déjà trop vu.
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